Être un bon photographe animalier prend du temps.
Moi-même, je ne me considère pas comme un photographe animalier. Je me suis quand même essayé à cette pratique photographique et j'ai relevé quelques conseils et astuces pour vous permettre de vous ouvrir à cet art et de vous améliorer. Sinon, je ne serai pas légitime de parler de ça avec vous. 😏
Avant de produire des images qui captent l’attention des gens, vous devez franchir plusieurs étapes. Comme maîtriser les fonctions de base de votre matériel photo ou encore connaître, presque intimement, les animaux qui vous intéressent. Enfin, et c’est peut-être ce qui est le plus délicat à maîtriser : développer votre propre style photo.
Aussitôt ce processus effectué, alors oui, vous serez capable de donner de l’émotion aux personnes qui regardent vos photos.
Vous devinez qu’il n’y a pas grand intérêt à brûler les étapes. Sauf à prendre le risque de vous décourager, faute de résultats convaincants.
C’est tout l’objet de cet article. Je vais vous donner quelques astuces à appliquer impérativement si vous souhaitez améliorer vos photos d’animaux sauvages (ou non-sauvage ça fonctionne aussi). Des conseils qui auront un impact positif immédiat (à condition de les appliquer, bien sûr !)
Juste avant d’entrer dans le vif du sujet. La photographie animalière n’est pas vraiment votre truc ? Ce n’est pas gênant. Je vous conseille tout de même de lire ce qui suit.
Tout d’abord pour votre culture photo. Il est toujours bon de s’intéresser de près à ce qui se fait ailleurs que dans votre domaine de prédilection. C’est justement ce qui me plaît : nourrir ma pratique par l’apport à d’autres univers.
Ensuite, parce que lire mes conseils vous permettra d’améliorer, entre autres, deux choses : la netteté de vos images et le flou d’arrière-plan. Admettez que c’est déjà pas mal. 😉
On commence !
Quelques mots sur la photo animalière
J'aimerais commencer par un ou deux points qui peuvent sembler évidents pour certains, mais que je trouve très important de noter :
Comme dit en tout début d'article, la photographie animalière est un art difficile et qui mérite le respect.
Si vous voulez pratiquer correctement cet art, vous devez le respecter, et respecter les animaux dans leurs environnements.
Donc vous devrez apprendre (selon ce que vous souhaitez photographier), à vous camoufler, être discret, etc.
De manière générale, je recommande aux débutants de commencer à photographier les oiseaux. En effet, même si ces animaux sont tout de même farouches, la pratique est "plus simple" que de photographier des mammifères, en forêt par exemple.
Pour les oiseaux, vous pouvez vous munir d'un 200, 300 mm pour commencer à les photographier, et c'est faisable juste en vous baladant tranquillement dans les forêts, ou mieux, dans votre jardin !
De plus, je trouve que l'équipement prévu pour la photographie animalière coûte assez cher. Alors, n'hésitez pas à commencer avec un 300 mm moyennement lumineux (genre les Tamron et Sigma entrée de gamme par exemple). Afin de ne pas vous ruiner. Si vous avez le budget, rien ne vous empêche de prendre des objectifs avec une plus longue focale, et plus lumineux.
Je vous recommande également de vous renseigner sur Internet concernant un éventuel équipement qui pourrait vous servir dans la pratique de cet art.
Exemples : appareils photo, objectifs, tenus, tête de trépied pendulaire, etc.
Ceci étant dit, on commence avec la première astuce. 😊
Astuce 1 : se baisser
Les meilleurs photographes animaliers shootent rarement en regardant le sujet de haut. Autrement dit, photographier la faune depuis toute sa hauteur est la première chose à ne pas faire !
Votre reflex doit être toujours placé au même niveau que le sujet, voire plus bas dans certains cas.
En utilisant le vocabulaire de l’image, on dira que le point de vue « en plongée » est à proscrire.
C’est important pour trois raisons :
Un animal, quel qu’il soit, pris en plongée, donnera l’impression d’être écrasé. Ceci accentue la notion de domination de l’homme sur l’animal. Vous souhaitez sensibiliser votre entourage à la beauté de la nature ? Très bonne idée ! Mais alors, prenez soin de ne pas montrer le sujet en tant que dominé.
Inversement, un sujet photographié à partir de sa hauteur facilitera l’immersion du spectateur (comprendre celui qui regarde la photo) dans la scène observée. Dans la première phrase de cet article, je parlais de capter l’attention. Cette astuce est essentielle pour que les gens se connectent à l’animal, à votre photo.
Enfin, s’accroupir (s’allonger, ou se mettre à genoux, se plier en deux, peu importe) augmente la distance entre le sujet et l’arrière-plan. Ainsi, le fond bien flou tant recherché pour mettre en valeur l’animal est très facile à obtenir. C’est très simple à comprendre : photographiez votre chat à vos pieds en étant debout. Quel est l’arrière-plan ? Le sol ! Il sera presque aussi net que la tête du minou. Maintenant, allongez-vous. Quel est l’arrière-plan à présent ? Probablement une haie qui se trouve à plusieurs mètres. Celle-ci sera bien floue alors que le chat, lui sera net. (ce contraste de netteté et de flou étant renforcé par une ouverture de diaphragme maximum.)
C'est ce que j'explique dans cet article sur la profondeur de champ.
J’ajoute que ce conseil est parfaitement valable pour les enfants. Mettez-vous à leur hauteur et les trois raisons que je viens de citer s’appliquent tout aussi bien.
Astuce 2 : augmentez votre vitesse d’obturation
Ça n’est un secret pour personne, les photographes animaliers sont connus pour utiliser de longues, voire de très longues focales. Ce qu’on appelle communément les super-téléobjectifs. Les 400, 500 voire 600 mm sont régulièrement montés sur les appareils.
À défaut de pouvoir s’avancer physiquement très près de l’animal, le photographe animalier peut au moins s’approcher « optiquement ». D’où l’utilisation de ces focales.
Mais ce grossissement a un coût. Oui en prix, mais je veux parler du revers de la médaille.
Les 500 mm et consorts ont la fâcheuse manie d’amplifier tous les mouvements du photographe. Même ceux qu’il n’a pas l’impression de faire ! Un tout petit mouvement donne un gros tremblement dans le viseur.
Je suis certain que vous avez déjà regardé à travers des jumelles. Avez-vous remarqué comme il est difficile d’avoir une image stable ? Car à moins de se poser sur un support, on a toujours une image toute tremblotante.
C’est dû au fort grossissement et vous n’y pouvez rien. Vous subissez exactement le même phénomène quand vous photographiez au 400 mm et plus.
La résultante de ces tremblements involontaires et amplifiés est une photographie manquant de netteté. C’est parce que votre vitesse d’obturation est insuffisante pour figer ces micro-tremblements.
La première solution, la plus simple, et la moins coûteuse est d’augmenter la vitesse d’obturation. On devrait d’ailleurs plutôt dire « réduire le temps de pose », je trouve que c’est plus explicite pour comprendre que les tremblements vont être gelés.
Plus la longueur focale est importante, plus la vitesse doit être élevée. J’aime bien ce moyen mnémotechnique pour être certain d’avoir une image bien nette : la vitesse d’obturation doit être au moins égale à la focale utilisée. C’est-à-dire que si je shoote avec un 400 mm, je dois régler ma vitesse à 1/400 (ou plus bien entendu si possible). Avec un 200 mm, 1/200, etc.
Utilisez tous les leviers à votre disposition pour atteindre la vitesse désirée : ouverture du diaphragme et montée en sensibilité ISO.
Ceux qui ont la chance de posséder un objectif stabilisé peuvent se permettre de moins respecter cette règle. Personnellement, j’y suis quand même très attaché. Ce afin d'éviter les mauvaises surprises.
Astuce 3 : les yeux
Vous avez probablement entendu dire qu’il faut toujours faire le point sur les yeux. Animal ou être humain, peu importe d’ailleurs. Si les yeux sont flous, c’est très dur pour le spectateur de se connecter avec le sujet.
Tout peut être hors de la zone de netteté. Tout. Mais pas les yeux. Sauf effet artistique recherché, mais alors bon courage pour capter l’attention.
Je considère donc qu’une photo animalière est ratée si le sujet n’a pas les yeux nets. Et cela est d’autant plus valable que l’animal est proche.
Pour une photo d’ambiance où le sujet tient une petite place dans l’image, la mise au point sera faite sur la tête.
Pour un portrait, pas de place au doute : le focus sera sur les yeux, celui le plus proche de votre objectif d'ailleurs, si on veut pinailler.
S’assurer que la mise au point sera faite au bon endroit n’est pas très sorcier. Je vous conseille de sortir du mode tout auto et de choisir le mode semi-auto, priorité à l’ouverture ou à la vitesse. J’aime bien le mode Av, car je peux en même temps gérer ma profondeur de champ et ma vitesse. Si vous maitriser bien votre appareil, le mode M est très bien aussi.
Pourquoi sortir du mode Auto ? Pour prendre la main sur la mise au point. Sinon, c’est le reflex qui gère tout, dont l’endroit de la mise au point. Je serais vous, j’arrêterais de laisser une fonction aussi importante à la machine.
Qui vous garantit qu’elle ne va pas se caler sur la branche à droite plutôt que sur les yeux ? Oui, je sais, les algorithmes des appareils sont assez bien fichus et privilégient normalement les yeux à la place des branches. Théoriquement… Mais nous ne sommes pas à l'abri d'un souci de focus, même avec des appareils haut de gamme.
En mode semi-auto, c’est vous et vous seul qui définissez l’endroit où le point sera fait. Vous êtes le maître des collimateurs. Vous pouvez par exemple ne prendre que le collimateur central et faire la mise au point sur les yeux en les visant. C’est aussi simple que cela.
Une fois que vous serez plus à l’aise, vous pouvez tout à fait sélectionner des collimateurs excentrés. Pour la composition, c’est plus efficace.
Tiens, en parlant de composition… Votre animal regarde vers la gauche ? Alors, placez sa tête à la droite de l’image de manière à ce qu’il ait un grand espace vide devant lui. Ne le placez pas de telle sorte que ses yeux viennent buter sur le bord de la photo. C'est plus esthétique.
Astuce 4 : shootez en RAW
C’est fondamental d’avoir une exposition correcte au premier essai. En photo animalière, les deuxièmes chances sont rarissimes en cas d’erreur.
Enfin, si. Le numérique permet de rattraper des petits écarts de réglages. Vous avez encore une chance de rattraper cette satanée surexposition ou sous-exposition.
Pour ça, commencez par adopter une des choses les plus importantes : photographier en RAW.
Photographier en RAW et non en JPEG vous garantit que votre appareil photo conserve dans le fichier numérique de l’image des détails dans les hautes et les basses lumières. Ainsi, libre à vous de rectifier l’exposition d’une image après coup.
Ce format vous donne presque une deuxième chance si jamais l’exposition n’était pas parfaite au moment de la prise de vue.
Si photographier en RAW vous embête, car votre ordinateur rame dès que vous lui en donnez, il existe une petite astuce. La plupart des reflex/hybrides offrent la possibilité d’enregistrer chaque déclenchement en RAW + JPEG. Certains appareils haut de gamme peuvent même stocker les fichiers RAW sur une carte et sur l’autre carte du boîtier les fichiers JPEG.
L’intérêt ? Il est d’importance pour ceux qui ont un bon appareil photo… Associé à un vielle ordinateur.
Alors pour contourner le problème : On peut importer toutes les photos en JPEG, bien plus légères et digestes pour l'ordinateur moyen. On classe, on trie, on supprime les très nombreuses photos d’une sortie qui nous plaisent moins.
Ce n’est que lorsque je suis certain de ne garder qu’une poignée de photos, que je les importe à nouveau, au format RAW cette fois-ci.
Voilà, c'est une petite astuce si votre ordinateur à du mal à suivre.
Cette image, au-dessus, est un JPEG sorti d'un fichier RAW, sans aucune modification. Beaucoup de bruit numérique, balance des blancs pas top, couleurs et luminosité un peu fade.
Mais avec quelques réglages dans un logiciel pro, c'est tout de suite bien plus attrayant :
Alors je sais… Certains détestent le développement photographique et surtout la "retouche". Pour moi, c'est indispensable en fait… Rien ne vous oblige d'en faire des caisses, mais ça corrige quand même bien les photos, qui de base, ne sont pas folles et manque de saveur.
"Oui, mais tu n'a qu'à mieux surveiller tes réglages et ton exposition lors de la prise de vue…"
Merci Einstein, on va faire comme ça alors. 😏
Non plus sérieusement, la prise de vue avec le faon, vous savez à combien d'ISO j'étais ? 6 400 ISO mdr.
Avec l'ouverture maximale possible, et un temps de pose égal à la focale utilisé, soit 1/500 pour un 500 mm.
Pour éviter tout flou de bougé et de mouvement, j'ai préféré faire la prise à 6 400 ISO et garder mon 1/500. Je savais qu'un petit coup de post-traitement suffirait. Donc, n'en déplaise à certains, mais aujourd'hui, un petit développement photo fait carrément la différence et est, selon moi, indispensable. Bien que je sois d'accord sur le fait qu'il faut déjà faire le maximum pendant la prise de vue.
Astuce 5 : la lumière, c’est la clé
Dire que la lumière est importante en photo est d’une banalité sans nom. Par contre, ajouter au mot lumière le terme de belle est peut-être moins évident pour tout le monde.
Je crois vraiment qu’il faut avoir vécu une séance photo de coucher de soleil pour prendre conscience de la force que représente une belle lumière.
Une lumière chaude de fin de journée, ou les brumes colorées de l’aube vous transforment littéralement une photo sans grand intérêt en une photo extraordinaire.
Vous le savez, ou l’avez deviné, le meilleur moment pour photographier la nature, en général, se situe aux levers et aux couchers de soleil.
Mais pas n’importe quand ! Je veux dire qu’il y a une petite fenêtre de temps bien précise à respecter. La lumière est (vraiment) la plus belle :
10 minutes après le coucher
10 minutes avant le lever
Pour le crépuscule, ce sont les mêmes contraintes. Trop tôt sur place et la lumière est encore trop dure. Trop tard après la disparition du soleil, eh bien… Il n’y a plus de lumière. Pas de lumière, pas de photo.
Ceci étant dit, comment faire pour bien exploiter ces fabuleuses couleurs ? Il y a deux moyens.
La première façon est celle qu’on choisira presque instinctivement : photographier avec le soleil dans le dos. Le sujet baigne dans une belle ambiance colorée. C’est facile et on ne peut guère se tromper.
La mesure d’exposition est sans difficulté majeure : ne vous cassez pas la tête et optez pour une mesure d’expo matricielle. Votre appareil photo se charge de respecter l’équilibre entre les zones claires et les zones sombres. Toute la scène photographiée est prise en compte par le boîtier pour évaluer la lumière.
C’est très bien quand il n’y a pas de trop grands écarts de contrastes entre le sujet et son environnement. Ce qui est typiquement le cas avec le soleil couchant dans votre dos.
La deuxième façon : Il s’agit de vous placer de manière à avoir le sujet entre vous et le soleil. Un vrai contre-jour ! Exactement ce qu’on vous a toujours dit de ne pas faire.
Vous devrez donc sortir de votre zone de confort. Prendre des photos de qualité, incroyables et hors du commun est à ce prix.
Pour obtenir cet effet de clair-obscur que j’adore, oubliez la mesure matricielle. Quand il y a tant d’écarts entre les zones claires et les zones sombres, le capteur de luminosité va s’affoler.
Il ne saura pas s’il doit bien exposer le sujet au détriment du fond, ou au contraire, correctement exposer l’environnement aux dépens de l’animal.
Facilitez-lui la tâche ! Optez pour la mesure Spot. Un peu comme les collimateurs plus haut : c’est vous qui choisissez l’endroit de la scène où la mesure de lumière sera effectuée.
La mesure Spot évalue la lumière sur une toute petite zone au centre du cadre. Vous voulez que le ciel enflammé soit bien exposé ? Pas de problème. Vous dirigez le centre du cadre vers la zone du ciel qui vous convient. L'appareil expose comme il faut cette zone et là… Vous appuyez sur la touche magique : mémorisation d’exposition.
Votre exposition en mémoire, vous pouvez recadrer à volonté et placer l’animal comme bon vous semble dans l’image.
Je suis bien conscient que ça demande de la pratique. Vous ne pourrez pas passer à côté de nombreux ratés. Aussi, je ne saurais trop vous conseiller de tenter ce type de photos à vide. Tranquillement dans votre jardin sur une feuille d’arbre.
Vous serez moins stressé dans le feu de l’action, plus tard, avec l’animal.
En forêt, surtout si elle est dense, les arbres couperont quand même pas mal la lumière. Pratique pour éviter la surexposition, mais attention à la sous-exposition.
Astuce 6 : choisissez bien votre arrière-plan
À mon sens, le premier paramètre à prendre en compte est celui de l’uniformité. Un fond qui sert une image est celui qui ne distrait pas l’œil du spectateur.
Alors je sais, ce n'est pas toujours évident, et c'est très compliqué de bien choisir le décor, en photographie animalière.
L'attention doit être entièrement portée vers le sujet.
Pensez à bien vous placer… Souvenez-vous, à hauteur d’animal. C’était le conseil numéro un. Vous ferez déjà 80 % du travail.
Les 20 % restants concernent des petits ajustements de cadrage. Car bien souvent, il suffit de déplacer un tout petit peu l’objectif vers la gauche ou vers la droite pour réussir son arrière-plan.
Je sais qu’en présence d’un animal sauvage à quelques mètres rend tout mouvement périlleux (pour ne pas le faire fuir). Aussi, prenez garde à aller tout doucement.
Décalez de quelques centimètres votre appareil photo, pas plus, puis observez la réaction du sujet. Il semble inquiet ? Ne bougez plus. Il recommence son activité, c’est bon, vous pouvez à nouveau déplacer le cadrage.
Jusqu’à parvenir à sortir du cadre la partie embarrassante.
Je profite souvent d’un temps calme lors d’une séance pour contrôler mes images sur l’écran de l'appareil.
Je rectifie donc mon cadrage, si j’en ai la possibilité bien entendu. Sinon, je n’ai aucun scrupule à recadrer en post-traitement pour faire sortir du cadre ce qui attire trop l’œil.
Astuce 7 : être en immersion
Pourquoi je vous parle de cette notion ? Simplement parce que c’est le temps passé sur le terrain qui fera de vous un excellent photographe.
Vous l’avez deviné : plus vous serez présent sur le terrain, plus vous augmentez les possibilités de produire des clichés de haut niveau.
Il n’y a pas de secret ! La théorie, c’est essentiel. Apprendre les habitudes de vie d’un chat sauvage dans la littérature spécialisée est un passage obligé. Lire le mode d’emploi de son nouveau reflex l’est tout autant. Mais convenez que ça, c’est facile, et tout le monde peut le faire.
La pratique, en plus d’être essentielle, est vitale. Je précise : la pratique répétée encore, et encore.
N'hésitez pas donc, à vous rendre sur place plusieurs fois, même si c'est pour tenter de voir le même animal. Vous augmenterez ainsi vos chances de produire de belles images, encore plus intéressantes que les précédentes.
De plus, une fois que vous avez fait les photos, disons classiques, vous pourrez alors vous concentrer sur des images moins conventionnelles. Vous pourrez exprimer toute votre créativité. Tenter de nouvelles choses.
Comment faire pour avoir un peu plus de temps pour pratiquer la photo ?
Tout d’abord, je choisis des espèces animales près de chez moi. Des forêts, des parcs, etc.
Ensuite, je photographie des animaux sauvages ou non qui ne demandent pas une présence sur le terrain trop longue. Comme dit en tout début d'article, les oiseaux sont un très bon premier sujet.
Enfin, j’utilise beaucoup des outils comme Geoportail pour repérer des zones potentiellement intéressantes. Je note ces zones sur une carte (sur téléphone, peut importe), puis je me rends sur le terrain pour vérifier s’il y a bien la présence du sujet que je veux photographier. Ça fait gagner pas mal de temps.
C'est ce que j'ai fait pour photographier les cerfs, en forêt de Rambouillet. Je n'ai pas trop de mérite pour ça, ils ne sont pas si rares en ces lieux. Mais il faut tout de même quelques précautions, comme être un minimum camouflé et discret. (Avoir un peu de chances aussi de tomber sur eux.)
Voilà, vous avez, je pense, déjà pas mal de bases pour commencer et vous améliorer en photo animalière. N'hésitez pas si vous avez des questions et que j'ai la réponse, l'espace commentaire est fait pour ça.
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