Le choix du matériel reste un des questionnements principaux des photographes, notamment en ce qui concerne les appareils photo et les objectifs. Il peut être difficile de se repérer parmi certains accessoires, surtout lorsqu'il s'agit de dépenser plusieurs centaines d'euros et de vouloir que cet achat dure de nombreuses années.
Parmi les premiers accessoires que l'on peut être amené à acquérir en photographie, on trouve le trépied. C’est pourquoi aujourd'hui, je vais essayer de vous guider au mieux dans le choix de cet achat.
Pour choisir un trépied, vous avez besoin de réfléchir à votre pratique photo (voyage, studio, randonnée, etc.), pour faire le meilleur compromis entre stabilité, encombrement et prix.
C'est ce que nous allons voir ici en vous montrant comment choisir un trépied ! C'est parti. 😊
Pourquoi utiliser un trépied ?
J’ai déjà écrit un article sur les bonnes raisons d’acheter un trépied auparavant, mais un petit rappel s’impose. Le trépied se révèle un accessoire indispensable dans plusieurs cas :
Dès que vous allez devoir utiliser des temps de pose plus longs pour éviter le flou de bouger à main levée. Ce sera par exemple souvent le cas quand vous ferez de la photo de nuit, mais également dès que vous souhaiterez volontairement faire des poses longues avec un effet de mouvement, comme par exemple en utilisant un filtre ND.
Exemple d'une pose longue sur une cascade :
Quand vous utilisez des longues focales (200 mm ou plus) et que vous êtes en dessous de la vitesse minimale pour éviter le flou de bougé (plus lent que 1/200 à 200 mm par exemple).
L’autoportrait bien évidemment ou pour vous prendre en photo dans un joli décor et que vous n'avez personne d'autre pour prendre la photo.
Certains effets créatifs qui supposent soit une pose longue, soit que vous ne soyez pas derrière l’appareil, comme par exemple le lightpainting. J'en ferai sûrement un article un jour !
L’utilisation de techniques d’assemblage en post-traitement : pour gérer les scènes contrastées (à grande dynamique), comme le HDR, pour réaliser du focus stacking, et enfin pour créer des panoramas.
Certaines disciplines dans lesquelles le trépied aide énormément, comme la macro, la photo animalière parfois (pour porter le poids du téléobjectif sans choper des crampes), la photo de studio, etc.
Ce dernier point me donne l’occasion de souligner un effet secondaire positif très important du trépied : il incite vraiment à préciser sa composition, et améliore donc vos images.
Bref, le trépied sert dans énormément de domaines, et il y a de fortes chances que vous en ayez besoin un jour. Mais comment choisir parmi les centaines (et même
plus !) de modèles disponibles ? Voyons ensemble les critères qui vont vous permettre de justifier que cet outil est un indispensable.
Les critères de choix / comment choisir un trépied
Petite précision avant de rentrer dans le vif du sujet : sachez que le but numéro 1 d’un trépied, c’est d’être stable. C’est le plus important. Les autres choses auxquelles vous allez penser sont en premier lieu son poids et son encombrement, et ensuite des aspects pratiques liés à vos besoins et votre pratique photographique (paysage, macro, etc.), qui sont beaucoup plus variables. Votre budget va évidemment jouer sur les compromis que vous allez devoir faire.
1. La charge maximale acceptable du trépied
C’est le premier critère, et le plus important : comme je l’ai dit, si votre trépied n’est pas stable, il ne sert à rien. Il faut donc qu’il puisse accepter le poids de votre appareil + objectif sans sourciller.
Prenez le poids de votre appareil + celui de votre objectif le plus lourd. Si vous ne les connaissez pas, faites une simple recherche Google ou regardez sur des sites de vente type Amazon ou autre.
Et ensuite, prenez un kit trépied qui supporte 1,5 à 2 fois ce poids : ça permettra à la fois de vous assurer d’une grande stabilité, et de prévoir le futur (si jamais le poids de votre matériel augmente, ce qui a tendance à se produire quand on monte en gamme). Ça vous évitera de racheter un trépied.
En pratique, la charge maximale acceptable (et donc la stabilité) sont très liées au poids du trépied : plus il est lourd, plus celui-ci sera stable. Exception néanmoins pour la fibre de carbone (j’y reviendrai plus tard.) Il va donc falloir penser à un compromis entre la stabilité et l’encombrement. Un trépied très lourd sera toujours très stable, mais dur à transporter. Un trépied trop léger sera simple à transporter, mais manquera de stabilité. Tout l’enjeu est de trouver le bon compromis entre les deux. Ce compromis dépendra beaucoup de votre besoin. Si vous faites de la randonnée, il faudra essayer de réduire le poids. Par contre, si vous êtes dans un studio, vous pouvez vous lâcher sur le poids ! Dans ce cas, il vaut mieux un trépied plutôt lourd mais bien stable.
2. La hauteur du trépied
La hauteur maximale :
Vous avez typiquement deux hauteurs maximales : en utilisant la colonne centrale ou non. (cela permet de gratter quelques centimètres en plus.)
Notez qu’avec la colonne centrale dépliée, la stabilité est un peu moins bonne, donc évitez si possible de la déplier par grand vent. Certains modèles de trépied n’ont d’ailleurs pas de colonne centrale, ce qui améliore la stabilité, mais rend l’ensemble moins compact.
Pour le confort de prise de vue, il faut dans l’idéal que le trépied vous arrive à peu près à l’épaule : en rajoutant la hauteur de l’appareil, vous aurez à peu près le viseur au niveau de l’œil et vous éviterez de vous pencher et de vous casser le dos.
Quelle que soit votre taille, la hauteur maximale reste importante : plus elle est grande, plus vous aurez de possibilités pour choisir le niveau de l’appareil photo. Pensez aussi que si vous avez un joli paysage derrière un mur, si votre trépied est plus petit, vous l’avez dans l’os. Ou alors, il faut shooter à main levée, mais bon, si les conditions lumineuses sont compliquées…
La hauteur minimale :
La hauteur minimale à laquelle peut se placer le
trépied est également importante :
Plus elle sera basse, plus vos possibilités créatives augmenteront. Un critère très important en macro par exemple, où il faut pouvoir photographier très près du sol.
Plusieurs techniques permettent d’obtenir une bonne hauteur minimale :
Des jambes pouvant se déplier à un angle très ouvert, au lieu du 45° habituel
Une colonne centrale qui pivote et permet de rapprocher l’appareil du sol
Une colonne centrale inversable qui permet de bien rapprocher l’appareil du sol, mais il sera dans ce cas « la tête en bas »
Ces différentes caractéristiques se combinent parfois pour offrir plus de flexibilité.
Pour ce critère, pensez bien à votre usage. Si vous n’en avez pas spécialement besoin d’une petite hauteur minimale, contentez-vous de jambes qui peuvent se déplier avec un angle ouvert, ça suffira. Inutile de dépenser davantage pour une fonction dont vous n’avez pas besoin.
La hauteur du trépied une fois replié :
Ce critère sera important pour le transport : en effet, plus le trépied sera petit replié, plus il sera facile de l’emmener en randonnée, ou de le caser dans une valise.
La hauteur repliée est principalement conditionnée par un facteur : le nombre de sections des jambes. En effet, plus il y a de sections, plus la taille repliée est petite. Pour vous donner un repère, privilégiez un trépied à 4 ou 5 sections pour une bonne compacité.
Il y a évidemment un inconvénient : plus il y a de sections, moins le trépied est stable. Normalement, ça ne vous posera pas de souci si vous avez vu large en termes de charge maximale, sauf dans des conditions difficiles, comme par grand vent, où un trépied avec des jambes un peu minces peut trembler.
En général, je vous recommande de regarder des tests sur un trépied qui vous fait de l'œil. Et n'oubliez pas que pour tout de même avoir de la stabilité, votre appareil avec objectif sera dessus ! Donc ça fait du poids en plus.
3. Autres critères de stabilité
Le matériau utilisé :
Tout d’abord, je vous le dis tout de suite, ne pensez même pas aux trépieds en plastique (à part pour faire des vidéos chez vous). Ils ne seront pas assez stables pour un usage photo, et vous dureront sans doute environ 3 jours. Je sais qu’ils peuvent être tentants, car ils ne sont pas chers, mais vous allez regretter votre achat et juste perdre 30 euros. Concentrez-vous sur les 2 matériaux rois : l’aluminium, et la fibre de carbone.
L’aluminium est le matériau le plus employé : il offre un bon compromis entre stabilité, solidité, et coût.
La fibre de carbone est clairement un cran au-dessus : elle sera plus stable à poids égal (ou plus légère à stabilité égale), plus résistante aux vibrations, et d’une manière générale un peu plus durable.
En gros, la fibre de carbone vous permet de faire moins de compromis stabilité/encombrement, et donc de simplifier infiniment votre choix.
La contrepartie est évidemment le prix : comptez environ 50 % plus cher voir plus encore que le même modèle en aluminium. Si vous avez les moyens, foncez ! Sinon un aluminium de bonne qualité vous donnera entière satisfaction.
Petite note : Vous voyez le petit crochet juste sous la colonne centrale ? Il permet de venir mettre la poignée de votre sac par exemple, afin d'augmenter le poids de l'ensemble et ainsi, augmenter la stabilité. C'est une bonne option.
Le système de blocage des pieds :
Quand vous dépliez les pieds, il existe 2 systèmes pour les bloquer :
Les clapets : vous tirez, vous débloquez, vous rappuyez, vous bloquez. C’est très simple et rapide à faire, le système est plus léger. (exemple image ci-dessus)
Les vis : vous dévissez pour débloquer, vous vissez pour bloquer. À faire sur chaque section du pied, je trouve ça un peu plus long et fastidieux. C’est un peu embêtant si vous dépliez/repliez souvent le trépied. Le système est plus lourd, mais aussi plus stable et "normalement" plus durable.
C’est une affaire de choix personnel : à vous d’essayer les 2 systèmes en magasin ou sur des événements comme le Salon de la Photo pour voir ce que vous préférez.
4. La tête de trépied ou rotule
En plus des jambes du trépied, il faut bien quelque chose pour fixer l’appareil photo et le mouvoir aisément. Ça s’appelle la rotule. Vous pouvez soit acheter un pied et une rotule compatible séparément, ou alors acheter les deux en kit.
Les kits sont parfois simplement un trépied + sa rotule vendus ensemble, mais parfois la rotule est indissociable du trépied. Ce n’est pas très grave si vous avez bien choisi dès le départ une bonne rotule, mais c’est plus embêtant si vous souhaitez changer de rotule par la suite, car il faudra remplacer tout le trépied… Ou en acheter un autre en gros.
Il est souvent plus cher d’acheter les deux séparément, mais c’est plus évolutif. Personnellement, je vous conseille de bien choisir et de prévoir vos besoins dès l’achat. Trouver un kit, si possible où la rotule se dissocie du trépied (mais ce n’est pas indispensable à 100 %).
Il existe de nombreux types de rotules : la rotule 3D et la rotule ball. Les rotules 2D sont un véritable enfer, car vous ne pouvez pas modifier l’inclinaison de l’appareil photo.
Si votre horizon n’est pas droit, vous devrez changer la longueur d’une jambe, c’est long et pénible. Les rotules vidéo à tête fluide sont quant à elles vraiment spécialisées pour un usage vidéo et ne conviennent pas vraiment pour la photo.
Il y a également un petit accessoire souvent à acheter en plus pour pouvoir fixer un téléphone.
Voyons ça un peu plus en détail avec d'autres têtes.
La rotule 3D
La rotule 3D possède 3 vis différentes pour régler les 3 dimensions (d’où son nom). L’avantage est que ce système est très précis. Vous réglez tranquillement chaque axe de rotation indépendamment des autres. L’inconvénient est que ce n’est pas le plus rapide.
Elle est à préférer dans les domaines où vous avez plus besoin de précision que de rapidité.
Elle a le défaut de prendre un peu plus de place que la suivante, donc faites attention à ça si vous voulez plus de compacité !
La rotule balle
Celle-ci joue sur un système complètement opposé : une seule vis permet de libérer la boule sur laquelle est fixé l’appareil.
Vous pouvez alors bouger votre boîtier dans les 3 dimensions, puis resserrer quand vous avez fini. L’avantage est une grande rapidité d’utilisation. Par contre, je trouve ça moins précis que la 3D. (Mais ça passe en vrai.)
Les bonnes rotules balle ont une seconde vis qui sert à régler la friction : vous pouvez déterminer s’il y aura de la résistance ou non quand vous desserrerez la boule. Si le système est bien fait, ça enlève pas mal les inconvénients.
La balle se révèle par contre très pratique pour des disciplines où il faut souvent bouger un peu rapidement : photo animalière, de sport ou macro par exemple.
Le choix entre les deux est surtout une histoire de goût : je vous invite vraiment à essayer les deux systèmes avant de prendre votre décision. Sur mon trépied principal, c'est ce système et c'est vraiment pas mal. La rotule balle est bien complète et stable.
Tête pendulaire
Là, si je ne dis pas de bêtise, c'est surtout pour de l'animalier et du sport.
En fait, ce type de tête s'utilise un peu comme un stabiliser vidéo. (type DJI Ronin, RS…)
Une fois bien réglé et votre matériel posé dessus, vous pouvez continuer de bouger votre équipement pour suivre un animal par exemple, et si vous lâchez l'appareil, il ne tombe pas.
Une tête de trépied de type pendulaire, également connue sous le nom de "tête gimbal", peut supporter et manipuler des objectifs lourds et longs avec fluidité et stabilité.
La tête pendulaire est conçue pour équilibrer parfaitement l'ensemble appareil photo et objectif. L'objectif est monté sur une plaque de montage qui s'attache à la tête pendulaire. Cela permet de déplacer le centre de gravité vers le centre de rotation de la tête, facilitant ainsi les mouvements de l'ensemble.
Un mot sur les rotules pour la vidéo
Si vous comptez simplement faire des vidéos en plan fixe chez vous, les deux types de rotule que je vous recommande au-dessus suffiront largement (la rotule balle et 3D). J’ai un trépied avec rotule ball depuis des années, je pose la caméra dessus, et c’est parti.
Si vous comptez faire des plans plus mobiles avec votre caméra (par exemple suivre un sujet qui passe en faisant tourner l’appareil, sans pour autant qu’il pique du nez), il va vous falloir une tête fluide qui permet de faire ce genre de mouvements.
Ça promet des mouvements fluides.
Pas grand chose d'autre à dire sur ces tête, elles sont pour un usage bien spécifique.
5. Les autres options utiles sur un trépied
D’autres options sur les trépieds peuvent être utiles selon votre usage.
La première n’est pas ce que je peux appeler une option. En effet, si elle n’est pas présente, n’achetez pas le trépied ! Il s’agit d’un système d’attache rapide. Vous fixez un plateau sur votre appareil photo, et ce plateau se fixe ensuite à la rotule, et peut s’enlever très rapidement.
C’est absolument indispensable pour la rapidité d’installation et de désinstallation de votre appareil sur un trépied.
La plupart des rotules proposent cette option.
L'utilisation est ultra simple, ces plateaux Arca Swiss sont universels et donc compatibles sur bons nombres de trépieds. On vient visser la vis (😏) du plateau en dessous de l'appareil photo, et c'est tout. Il ne reste plus qu'à bien fixer le plateau sur la tête de trépied.
Si je dis que c'est rapide, c'est que rien ne vous empêche de laisser visser l'appareil au plateau. Comme ça, c'est très rapide à le remettre sur le trépied quand vous en aurez de nouveau besoin.
Le plateau L-bracket
C’est un système d’attache rapide comme le précédent, mais en forme de L avec deux positions de fixation. Il épouse la forme de votre appareil et vous permet de passer du format portrait (vertical) à paysage (horizontal) très rapidement. Cet accessoire est vendu séparément du trépied.
L’avantage par rapport au système précédent est que votre appareil reste dans l’axe du trépied en position verticale, et gagne donc en stabilité. De plus, vous pouvez passer en position verticale beaucoup plus vite, sans changer la composition. (ou presque.)
L’inconvénient du L-bracket est qu’il rend votre boîtier plus volumineux, donc contrairement au système d’attache rapide classique, il ne se fait pas oublier sur votre boîtier. Encore une fois, c'est vraiment selon vos envies !
Bref, ce système fait sens si vous avez un créneau de quelques minutes pour faire une photo, que vous avez envie de tester plusieurs cadrages sans perdre du temps à régler le cadre de l’image. Accessoire facultatif donc.
Des jambes indépendantes
Tant qu’on parle d’indispensable, ne prenez pas un trépied avec des jambes non-indépendantes : dans certaines conditions (beaucoup plus nombreuses que ce que vous croyez), vous aurez besoin d’avoir une jambe plus longue que les autres, ou une jambe avec un angle plus ouvert que les autres. Ce sera plus flexible, croyez-moi !
6. Quel prix espérer ?
L’un des critères essentiels sera bien sûr le prix. Autant vous le dire tout de suite, n’espérez pas de miracle en dessous de 100 €,
en tout cas pour supporter un reflex : je vous conseille un minimum de 100-150 € pour un trépied qui vous durera longtemps (200 € et plus si vous le pouvez). Vous pouvez taper un peu en dessous si vous avez un système très léger (par exemple un hybride), mais vous ne descendrez pas à moins de 80 €. En fait, grâce à cet article (normalement !) vous devriez avoir bien sélectionné vos besoins, et je vous conseille de choisir un trépied en fonction de ça.
Et puis c'est comme tout. Si votre appareil photo est de bonne gamme chez une marque, pourquoi prendre un trépied tout pourri si c'est pour mettre une dinguerie dessus ! Je me comprends. 😏
Si vous avez besoin de réduire le poids, la fibre de carbone sera votre amie, et vous dépasserez probablement les 200 €. Du moins, pour un bon trépied carbone.
Pensez à cet achat comme un investissement sur le long terme : la technologie des trépieds évolue très peu, et un bon achat aujourd’hui vous suivra encore sans souci dans les années à venir.
7. Quelle marque de trépied choisir ?
C’est une grande question dès qu’il s’agit de choix du matériel : à quelle marque faire confiance ? Première chose, évitez comme la peste les marques chinoises "inconnues" vendues à Carrefour ou autre pour 30 €.
En réalité, c'est super difficile de vous proposer tel ou tel trépied. Je peux et je vais vous recommander des marques dont j'ai entendu beaucoup de bien, mais sinon, c'est compliqué.
Je n'ai dans ma vie, utilisé actuellement que 3 trépieds ! Un pas ouf acheté sur Amazon il y a longtemps. Un de chez K&F Concept en carbone, très léger donc pratique, mais pas ultra stable. Et mon trépied principal, de la marque Ulanzi, en carbone lui aussi. Je crois que c'est une marque chinoise, mais j'ai payé le trépied 200 ou 300 euros, c'est vraiment du haut de gamme.
De toute façon, "marques chinoise" ne veut pas forcément dire bas de gamme. Si ce sont des marques reconnues là-bas, qu'elle arrivent en Europe notamment sur des sites comme Amazon, Miss Numérique, etc. C'est que c'est très bon signe. 😉
Voici quelques marques que je recommande :
K&F Concept propose des accessoires de toutes sortes pour les photographes et les vidéastes. Des filtres, divers accessoires et notamment, des trépied. En fait, la marque ne cesse de s'améliorer. S'aurait été il y a quelques années, je ne vous aurai peut-être pas recommandé ça pour un trépied. Maintenant, je trouve la qualité bonne et surtout le rapport qualité/prix est incroyable !
LEOFOTO, une marque asiatique récemment arrivée sur le marché dont tous les trépieds sont en carbone avec une garantie de 10 ans. Rien que ça ! Même si je n’ai pas testé personnellement, j’en ai entendu beaucoup de bien. Le rapport qualité/prix est bon, même s’ils sont généralement plus chers que les Sirui.
Sirui. C’est une marque asiatique bien établie en Allemagne, et ils ont des produits d’un excellent rapport qualité-prix, dont ils sont tellement sûrs qu’ils les garantissent 6 ans ! Je vous invite à vous y intéresser.
Manfrotto. C'est une marque très reconnue dans la conception de trépieds de bonne qualité. Jamais testé non plus pour être honnête avec vous, mais j'en ai entendu beaucoup de bien.
Vanguard. C’est là que vous aurez le plus de facilité à trouver un modèle pour vous comme avec Manfrotto, je pense. (leurs gammes sont assez étendues.) Et également possible de les essayer en magasin puisqu'ils sont assez répandus. Cela dit, d'autres marques le seront aussi.
Peak Design. Vous les connaissez peut-être pour leurs sacs photo et leurs sangles qui sont devenues très populaires, tout simplement par leur qualité et leur excellente conception. C'est une marque qui innove beaucoup en trouvant de nouveaux concepts, c'est peut-être pour cela que les prix sont (on ne va pas se mentir) super chers ! Je pense que c'est pour financer la recherche et développement, mais ça, c'est moi qui le dis, je n'ai aucune preuve.
Inutile de préciser qu'il existe un paquet d'autres marques pour ce genre d'accessoire. Je vous laisse un lien Miss Numérique (non affilié) où vous pouvez voir tout ce qu'il propose en trépied photo.
Je suis partenaire Miss Numérique, ça veut dire que vous pouvez utiliser mon code créateur au moment de l'achat : Quentin
C'est un excellent soutien pour moi, merci si vous y pensez. 😉
Vous pouvez très bien passer par un autre site, si c'est plus intéressant pour vous. Miss numérique est un revendeur Français avec un très bon service client.
En résumé
Comme je sais que tous ces critères peuvent carrément se mélanger dans votre tête, je vous ai fait un petit tableau récapitulatif selon le compromis stabilité/compacité.
Fonction | Stabilité | Compacité |
Poids | + | - |
Charge maximale acceptable | Bonne | Faible |
Hauteur pliée | Sans effet | Bonne |
Aluminium | - | - |
Fibre de carbone | + | + |
Système de blocage | Vis, clapet | Clapet |
Crochet de lestage | Avec un sac par exemple, + | Sans effet |
Enfin, n’oubliez pas qu’un trépied est vraiment de l’investissement pur, car il va vieillir beaucoup mieux qu’un boîtier ou que des objectifs photos. Donc le prix que vous mettrez est à mettre en relation avec la durée de vie (plus de dix ans si vous êtes soigneux).
Bon, même après ce pavé sur les trépieds, il est possible que vous ayez toujours du mal à vous décider. C'est normal… Il y a tellement de marques et de styles de trépieds.
Il faut vous poser les bonnes questions.
Exemple :
Ques-ce que vous voulez faire ?
Je veux qu'il supporte mon réflexe avec parfois, un téléobjectif. (genre 70-200 mm.) Pour le plus souvent de la photo de portrait et de paysage.
Je veux que le trépied soit plutôt léger pour partir en randonnée.
Un minimum stable s'il y a du vent et de la pluie.
Je ne veux pas me prendre la tête avec la tête, une rotule simple sera très bien.
Une bonne hauteur pour ne pas me casser le dos.
Assez compact lorsqu'il n'est pas déplié.
Alors vous allez choisir un trépied en fibre de carbone, supportant des charges d'environ 5 ou 8 kilos, avec rotule balle (classique et très bien). Le mieux serait qu'il est 4 ou 5 segments pour les pieds.
D'une hauteur de 1 m 60, 1 m 70, …
Après, il ne vous reste plus qu'à affiner, et à choisir la marque selon vos critères et le prix.
Voilà, j’espère que cet article vous aidera à faire votre choix en trépied. N’hésitez pas à poster un commentaire si vous avez des questions, et à partager l'article avec vos amis ! Ça fait toujours plaisir. 🫡
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